En temps normal, une mission scientifique s’achève par quelques moments de détente consacrés au tourisme (non qu’il n’y ait d’occasions de détente au cours d’une mission – elles sont nombreuses – mais on en profite davantage lorsque les objectifs scientifiques ont été atteints et que les données « sont dans la boîte »). Ces promesses de détente (chiner au Vieux marché, aller chez le coiffeur-masseur, etc.) viendront en fin de mission, il s’agit de notre carotte en quelque sorte : nous travaillerons comme des mules 12 heures par jour dès notre arrivée avec pour objectif de nous réserver les deux derniers jours pour faire un peu de tourisme. Cependant, nous savons aussi que des contretemps d’ordre technique ou météorologique peuvent ralentir notre travail et qu’il nous faudra alors sacrifier ces journées d’oisiveté pour achever nos objectifs scientifiques… çà, c’est le scénario « normal ». Cette fois, le grippage est venu dès l’amorçage : arrivés samedi soir, nous pensions attaqués dès le dimanche… mais, ici comme en métropole, le dimanche est un jour férié ; impossible donc de récupérer nos pass d’accès au site d’Angkor, ni notre matériel de travail (scanner 3D, station totale, etc.).
Franck : jamais sans ma station totale...
C’est donc fort contrit (vous n’imaginez pas à quel point) que nous avons commencé notre séjour cambodgien par du shopping ; à titre personnel, cela m’arrangeait puisque j’avais emporté le minimum au niveau vestimentaire ayant prévu d’acquérir une garde-robe adaptée aux conditions de travail locales (vêtements fins et amples). A midi, nous avions tous acquis de quoi ressembler à de vrais cambodgiens (qui, eux, bien sur, s’habillent « à l’européenne »).
Loy et Denis
Au hasard d’une rue, Marie-Françoise et Denis et moi-même serons heureux de revoir Loy, notre chauffeur dévoué de la mission de 2006.
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