Les Cambodgiens étant d’une grande générosité, Franck et Olivier ont reçu d’autres offrandes avec un jour d’avance : au petit matin, cinq gros cartons les attendaient… eh oui, la station totale, le scanner 3D et le groupe électrogène sont parmi nous.
C'était pas sur ma liste au Père Noel...
Ah, ma station totale!
Bilan : ils ont passé presque onze heures sur le terrain à faire joujou avec le Ta keo.
Avec Denis, nous avons improvisé l’étude du Chau Say Tevodah, un temple à proximité du Ta Keo récemment restauré par les Chinois. Nous avons de quoi faire de nombreux calages chronologiques et l’étude colorimétrique s’avère très prometteuse. La philosophie de restauration chinoise est assez décriée car de nombreuses pierres ont remises à neuf et le temple, construit aux 11-12e siècles, dénote un peu dans le paysage passablement ruiniforme d’Angkor. Pourtant, on constate que dans certaines conditions des pierres taillées en 2004, 2005 voire même 2006 paraissent aussi vieilles que les pierres originelles si l’on se contente de les observer à quelques mètres de distance (ce que font 99,9% des visiteurs…).
Bibliothèque sud de Chau say tevodah restaurée en 2003
Bibliothèque nord de Chau say tevodah restaurée en 2006
Dans quelques années, il est fort probable que l’ensemble des bibliothèques, tours, sanctuaire et gopura auront retrouvé leur cachet d’antan. Au millième point mesuré dans la journée et au centième visiteur renseigné (« what are you doing to this temple build by the people of China ? » a-t-on même entendu de la part de visiteurs pékinois apparemment mal renseignés sur les frontières de leur pays d’origine), nous avons plié boutique.
L'utilisation du colorimètre : attention au risque d'entorse de l'index !
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